06 Jun 2025
Les grèves nationales répétées affectent de manière disproportionnée le secteur aérien

Brussels Airlines

Bruxelles, 6 juin 2025 - Brussels Airport, Brussels Airlines et TUI fly expriment leur préoccupation croissante face aux grèves nationales mensuelles qui perturbent systématiquement le trafic aérien. Cette année, de janvier à avril, une action syndicale nationale a eu lieu chaque mois, avec des répercussions sur l'aéroport. Au total, 180 000 passagers ont déjà été touchés à Brussels Airport. Ces actions répétées, qui visent à contester la politique et les mesures du gouvernement fédéral, affectent à chaque fois des dizaines de milliers de voyageurs, le personnel aéroportuaire et le secteur lui-même. Brussels Airport, Brussels Airlines et TUI fly appellent donc les syndicats à adopter une autre approche pour éviter de pénaliser à nouveau les passagers le 25 juin et au-delà.

Au cours des derniers mois, Brussels Airport et les compagnies aériennes ont déjà été confrontés à quatre reprises aux conséquences des actions syndicales nationales destinées à contester les projets du nouveau gouvernement fédéral. L'aéroport et ses partenaires respectent bien entendu le droit de grève, mais regrettent l'impact considérable de ces actions sur les passagers et l'ensemble du secteur. Chaque fois qu'une action syndicale nationale est organisée, ce sont des dizaines de milliers de personnes qui sont touchées par les vols annulés. Au cours des quatre derniers mois, ces quatre journées d'action ont déjà affecté 180 000 voyageurs.

Un vol annulé a un impact considérable sur chaque passager, qu'il voyage pour des vacances, pour rendre visite à sa famille, pour le travail ou pour toute autre raison. D'importants préparatifs sont à chaque fois entrepris, notamment des réservations d'hôtel et d'autres services, ce qui signifie que ces 180 000 personnes subissent d'énormes désagréments et des conséquences financières en raison de la grève. En outre, cela a également des conséquences pour la réputation du secteur, de notre pays et des compagnies aériennes. Ces dernières s'efforcent toujours de trouver la meilleure solution possible pour leurs voyageurs, mais elles sont confrontées à des coûts élevés et à une charge de travail supplémentaire considérable.

« En tant qu'aéroport, l'annulation de vols en raison d'une action de grève est toujours une décision difficile, prise en concertation avec nos partenaires. Nos passagers comptent sur leur vol pour diverses raisons, et nous avons déjà dû les décevoir trop souvent cette année à cause de ces actions. Les grèves de cette année ont déjà coûté 100 millions d'euros à l'économie belge. Chaque grève affecte toute une chaîne, du passager individuel aux compagnies aériennes, des entreprises d'exportation à celles de traitement du fret, des agences de voyage aux hôtels belges. De plus, ces nombreuses actions syndicales nationales nuisent à la réputation de notre aéroport et, plus largement, de notre pays, ce qui n'est plus tenable. »
​- 
Arnaud Feist, CEO, Brussels Airport

« Les manifestations nationales ont déjà eu un impact financier négatif de 8 millions d'euros, alors qu'aucun de nos collaborateurs n'a fait grève. Dans un aéroport, même un petit nombre de grévistes peut perturber le déroulement des opérations et entraîner un arrêt complet, avec de graves conséquences pour les passagers et les compagnies aériennes. Nous travaillons chaque jour d'arrache-pied pour offrir le meilleur service possible à nos clients, mais lorsque les opérations sont aussi gravement perturbées, cela nous est tout simplement impossible. Une nouvelle journée de grève nationale est prévue en juin, justement au début de la saison estivale, qui est une période très chargée. Étant donné le grand nombre de passagers voyageant ce jour-là, nous estimons un coût financier supplémentaire de 4 millions d'euros. Il s'agit d'argent que nous ne pouvons pas investir dans ce qui compte vraiment : nos passagers, nos collaborateurs et l'avenir de notre entreprise. De plus, il existe un risque que les passagers évitent Bruxelles et choisissent des compagnies aériennes opérant à partir d'autres aéroports dans les pays voisins. Nous avons besoin de solutions alternatives urgentes pour protéger notre avenir commun. »
​- Dorothea von Boxberg, CEO, Brussels Airlines

« Les grèves nationales répétées et leur impact sur Brussels Airport nuisent au confort de voyage de nos passagers TUI, qui sont contraints de transiter par d'autres aéroports s'ils ne souhaitent pas perdre de jours de vacances ou s'ils doivent rentrer à la date prévue. Cela allonge souvent considérablement leur temps de trajet et entraîne des déplacements supplémentaires. Les nombreuses grèves récentes ne contribuent pas à renforcer la confiance dans notre aéroport national. » ​
​- Gunther Hofman, Managing Director, TUI Airline Belgique et Pays-Bas


​Optez pour des actions alternatives et la concertation : ne pénalisez pas une nouvelle fois nos passagers
Brussels Airport, Brussels Airlines et TUI fly demandent donc que les passagers ne soient pas à nouveau pénalisés lors de l'action nationale annoncée en juin. Le droit de grève et la liberté d'expression doivent bien sûr être respectés, mais ces actions, qui visent la politique du gouvernement fédéral, ont à chaque fois des conséquences disproportionnées pour les passagers, les nombreux collaborateurs qui souhaitent travailler et qui subissent régulièrement des pertes de salaire et l'économie en général.

Il existe d'autres moyens de mener des actions et d'engager le dialogue sans paralyser complètement le trafic aérien. Après les quatre dernières journées d'action, dont une grève pendant les vacances de printemps dans l'enseignement francophone, la date du 25 juin est particulièrement sensible, car elle précède les vacances d'été en Flandre. 75 000 voyageurs sont attendus ce jour-là à l'aéroport et sont actuellement dans l'incertitude en raison de l'action syndicale nationale annoncée. Les manifestations prévues en juillet, août et septembre risquent également de frapper durement l'aéroport et le secteur, alors que le troisième trimestre de l'année est crucial pour le secteur aérien.

L'aéroport et les compagnies aériennes continuent de tout mettre en œuvre pour informer correctement les passagers dans les meilleurs délais et limiter autant que possible les désagréments. Cependant, il est clair que la situation actuelle n'est pas tenable pour un secteur qui est le deuxième moteur économique du pays et qui représente 64 000 emplois directs et indirects. Il est essentiel de ne pas pénaliser à nouveau nos passagers.

 

 

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